Les 100 symptômes de la fibromyalgie - 1

Voici l'extrait d'un livre qui explique bien la multiplicité des symptômes de la fibromyalgie. Elle est souvent reproduite sur Internet et permet au malade aussi bien qu'à ses proches de mieux comprendre ce syndrome complexe.

J'en profite pour faire moi-même un bilan : en regard de chaque symptôme, j'écris s'il me concerne ou pas, et dans quelle mesure.

Vous allez voir, c'est vraiment l'éclate ! À chaque jour, pire, à chaque heure, une nouvelle douleur !

LES 100 SYMPTÔMES DE LA FIBROMYALGIE
(Extrait du livre «Prisonniers de la Fibromyalgie, l’espoir retrouvé» du Dr André Mergui)

• Acouphènes, sifflements ou bourdonnements d’oreilles: ce sont des bruits ininterrompus qui résonnent dans la tête. Ils proviennent de spasmes des muscles tenseurs du tympan et répondent aux
critères suivants définis par le docteur Vernon de Portland: sensation d’oreille bouchée, présence de
deux ou plusieurs sons, modification de l’acouphène lors de la mastication. L’acouphène est très invalidant parce que ce bruit incessant et obsédant qui résonne dans la tête finit par donner la sensation de devenir «fou». Les patients décrivent aussi des impressions de tintements, de démangeaisons occasionnelles et de diminution de l’acuité auditive.

Au début, cela ne me concernait pas, mais depuis quelque temps il est assez fréquent que j'en souffre. Ils ne sont pour l'instant pas très gênants, relativement faibles, j'espère que ça va durer :/
• Allergie: hypersensibilité aux allergènes de toutes sortes (médicaments, aliments, pollution), le fibromyalgique est irritable de tout. Cet état peut lui congestionner le nez, et lui donner aussi des démangeaisons et des brûlures aux yeux qui larmoient souvent. - se référer à «distorsion des sensations».

L'hypersensibilité n'est pas un mythe dans la fibromyalgie : tout est amplifié, les conséquences de cette hypersensibilité au bruit, aux odeurs, au toucher, bref de tous les sens, outre la douleur, peut effectivement provoquer des rhinites ou ce genre de petit problème (cela dit, des petits problèmes de ce genre, mais à répétition, peuvent vite taper sur les nerfs). En ce qui me concerne, c'est surtout mon système digestif qui m'embête : c'est un vrai détecteur à mal bouffe et autres additifs chimiques. Les McDo, No way ! Idem pour tout ce qui est trop gras, cela me colle mal au ventre très vite.
• Amygdalite et laryngite sont fréquentes, puisque la perte de l’axe diminue la bonne ventilation de
cette zone et en favorise l’inflammation.

Personnellement je n'ai pas remarqué. Cela dit la notion de perte de l'axe développé par certains médecins me laisse assez perplexe...
• Anxiété. - se référer à: «dépression».

J'aime bien le « se référer à dépression » ! Ce n'est pas exactement pareil il me semble ! Pour ce qui est anxiété, j'ai toujours eu un tempérament à l'être. Il se trouve par ailleurs que la fibromyalgie se développe plus facilement sur un terrain anxieux-enfin il semble qu'il y ait un lien entre les deux, la mauvaise gestion du stress par le système nerveux étant dans ce cas en cause.

Une fois la fibromyalgie déclarée, bizarrement, cette sentence quant à ma vie future m'a fait réévaluer bon nombre de choses, et je ne suis plus du genre à me stresser pour un rien. Ceci étant valable pour le stress « psychologique ». En ce qui concerne le stress du corps, je dirais, c'est vraiment la cata. Toute forme de sollicitation est vécue comme un stress (cela rejoint l'hypersensibilité dont on parlait plus haut), cela est valable pour la musique, les odeurs, etc.

il reste bien sûr une autre forme d'anxiété, très profonde : celle de savoir comment on va pouvoir vivre dans cet état, l'angoisse par rapport au travail (va-t-on pouvoir le garder ?)… Me projeter dans l'avenir m'est encore très difficile et me provoque de violents accès de panique.

• Apnée du sommeil.

Pas dans mon cas, Dieu merci ! Si en plus il avait fallu que je dorme avec un appareil… Je compatis grandement avec celles et ceux qui en souffrent (dont mon cher papa, qui n'est pas fibromyalgique par contre).
• Articulation temporo-mandibulaire: articulation silencieuse et indolore parfois, ou au contraire,
bruyante à l’ouverture ou à la fermeture de la bouche, provoquant un claquement ou un ressaut,
donnant même, certaines fois, l’impression de se déboîter. Elle peut crépiter, se sub-luxer, se déboîter.

Rien à signaler de mon côté. Je crois que cela a rapport avec le fameux axe.… !

La suite dès que j'ai un peu d'énergie et de temps ! Vu le nombre de symptômes potentiels, on a pas fini… Mais il me semble que cela est intéressant, dans la mesure où cela montre aussi un cas concret. Et puis cela m'aide à faire le point ; d'ailleurs ça vaudrait le coup que je le refasse de temps en temps, afin de voir comment la maladie évolue. Enfin on en n'est pas la ! À très bientôt donc, pour la suite des réjouissances....